-20%
Le deal à ne pas rater :
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, 144 Hz, FreeSync ...
399 € 499 €
Voir le deal

Ruben DeMayo
Ruben DeMayo
Messages : 67
Inscription : 13/11/2021
Faceclaim : Gilgamesh (Fate/stay night)
IIII. THE EMPEROR Flrc
https://www.pinterest.fr/alex_xude/ruben-kissing-statues/https://adieu.forumactif.com/t598-iiii-the-emperorhttps://open.spotify.com/playlist/0oVQIBTBewhREVVxAiVsmQ?si=fed96543f3714181
Cercle 6

IIII. THE EMPEROR Empty IIII. THE EMPEROR

Sam 13 Nov - 0:17
TW // violences au sein du couple


Ruben DeMayo
Ruben Paul Alexander DeMayo-Cortés27 ans7 janvierLos Angeles, États-Unis d’AmériqueConservateur (CRUX Art & History Museum)Fiancé… ?Aisé180 cm#948343A KISS WITH A FIST IS BETTER THAN NONE.Gilgamesh (Fate/stay night)
AlignementSincérité93%Optimisme74%Extraversion87%Sang-froid22% Pygmalion Galatée Chryséléphantin AcheiropoïèteXV. THE DEVIL
Sticks and stones may break my bones,
But words will never hurt me.


Je suis un sale petit con, un fils de pute, un enfoiré.

Insolent. Malpoli. Impertinent. Effronté. Difficile. Prétentieux. Fier. Orgueilleux. Arrogant. Je connais, on m'a déjà récité tout le dictionnaire des synonymes; plot twist, ça élève pas le débat. Tu veux me donner ton opinion? Et si tu te la carrais bien profond là d'où tu l'as sortie plutôt?

Je m'excuse pas. Je demande pas pardon. Même quand j'ai tort, j'ai raison.

Bouge-toi, putain, mais b o u g e, j'ai pas que ça à foutre.

Mon temps est trop précieux pour que je le perde en ronds de jambe, en simagrées, en courbettes, en expressions de mes sentiments les meilleurs.

OK Google: pourquoi les gens sont si con?

V. THE HIEROPHANT
Les cyprès, l'argile, la grâce fragile,
Des veines dans le marbre blanc;
Et j'ai la tête qui tourne, la beauté m'entoure,
Puis soudain elle m’envahit…


À quatorze ans j'ai décidé de dédier ma vie à l'art (la bibliothèque paternelle, un bouquin sur les icônes byzantines orthodoxes, drapés sévères et fonds d'or sombre, Théotokos, Pantocrator, j'ai refermé un chapitre de ma vie avec ce livre, j'ai pas fini d'écrire le nouveau).

Des études en histoire de l’art qui me font quitter les États-Unis pour le Vieux Continent, l’Europe. Son histoire, son héritage, ses monuments, les vitraux de ses églises, les tableaux de ses musées, les statues de son antiquité, je vais caner, c’est trop beau, bien trop beau, je pleure, j’ai des vertiges, je veux mourir de cette beauté.

Syndrome de Stendhal: «la beauté n'est rien d'autre qu'une promesse de bonheur.»

Bosseur acharné, bourreau de travail, intense, intense. J'ai vraiment pas l’énergie pour vos conneries.

XII. THE HANGED MAN
Ouais j’espère
Que mes voisins seront sourds
Car la musique de l’amour
Aura l’odeur du tonnerre.


J'aime la bonne bouffe, le bon vin, la musique qui rend aveugle et la soie des costards, j'aime la baise, la sueur, les longs frissons les cheveux longs, les roses, les figues, j'aime qu'on se donne à moi, j'aime quand on me résiste, j'aime quand mon nom s'étrangle dans un murmure qui meurt.

Les nuits sont faites pour vibrer, les nuits sont faites pour danser, les nuits sont faites pour rêver, les nuits sont si courtes.

Mes désirs sont des ordres.
Mes désirs font désordre.

Cigarettes after sex. Les lumières de la ville sur les pavés luisants. L’odeur du pétrichor, du café chaud, de sa peau.

Laissez-moi kiffer et j’vous ferai pas chier. Promis.
(III. THE EMPRESS)
Un souvenir lointain, comme une mue de serpent, un repentir de peintre.
C’est mon père qui m’a proposé le prénom Ruben. Sa façon à lui de m’exprimer son soutien.

Ruben ou Reouven, fils de Jacob. De l’hébreu רְאוּ‎, r’ú et בֵּן, ben: «Vois! Un fils!»

Humour de théologien.

Love you too, Pops. Hope you’re doing well.
tout ce qui brille (passion)
VIIII. THE HERMIT
«besoin de rien
envie de tout
j’ai cherché le garçon
je l’ai trouvé tout là-haut»


Été 2018. Le livre tombe de l’étagère. Il soupire, se lève. Je le regarde arriver, j’essaye de cacher mon sourire triomphant, c'était grossier mais ça a fonctionné, il est devant moi maintenant, je pourrais le toucher si je voulais – and God fucking knows, je le veux, je le veux tout entier.

– Ah, enfin. J'ai cru que vous ne me remarqueriez jamais.

Ma remarque le prend de court. Il hésite, croise les bras, souffle pour chasser une mèche de ces longs cheveux blonds avec lesquels je rêve de jouer. Je repense au jour où je l’ai vu pour la première fois, je passais devant la librairie, il lisait de l’autre côté de sa vitrine, précieuse statuette d’or et d’ivoire dans son écrin de livres, j’ai su qu’il serait mien.

J’obtiens toujours ce que je désire.

– Comment ça?
– Allons boire un café.

Il refuse. Plusieurs fois.
Un jour, il dit oui. Je suis le premier surpris.

(J’obtiens toujours ce que je désire.)

Au café il m'apprend son nom, Numa Celestial. Je le répète silencieusement, Numa, Numa, N u m a.

– Et vous?
– Ruben. Ruben DeMayo.

Il éclate de rire.
Je reste sans voix et lui rit, il rit comme s’il n’allait jamais réussir à s’arrêter, il est hilare, lumineux, vivant, son fou rire lui fait monter les larmes aux yeux et le rouge aux joues, il se fout de ma gueule, il se fout de mon nom et à ce moment précis je tombe
absolument,
profondément,
irréparablement sous le charme.

Ça a été la première et la dernière fois que je l’ai vu rire comme ça, et c’était pour se moquer de moi.

XVIIII. THE SUN
«i’m still afraid to be there
among your hounds of love
i feel your arms surrounding me
i’ve always been a coward
and never know what’s good for me»


Janvier 2019. Il me rejoint dans l’allée de garage où je m’en grille une, il caille, son haleine imite la fumée de ma cigarette.

– Tu permets que je me joigne à toi?

Ce soir j'ai rencontré la famille de Numa, je pense que c’était pas prévu. Bien sûr, tout le monde prétend le contraire.

– Je suis heureux d’avoir enfin fait ta connaissance.

Leon. Le grand frère, le petit dieu, l'idole. Un charisme qui ressemble à un direct du droit.

– Numa nous a beaucoup parlé de toi.

J’étouffe un ricanement. J’en crois pas un mot.

– Vous êtes en couple depuis longtemps?
– On ne…

Silence. Leon sourit, on a rasé des villes pour moins que ça. Un roi-soleil radieux, éclatant. Madison lui ressemble, comme une lune qui reflèterait sa beauté. Et entre eux deux, Numa, l’étoile.
On n’est pas en couple.
Pourquoi les mots ne sortent pas?

Pendant le dessert c'est Numa que je bouffe des yeux. Comment il tient ses couverts, les émotions imperceptibles qui animent son masque, la façon dont sa voix change quand il parle à son frère, sa sœur, ses parents ou moi, ses reflets d'or fauve, le grain de sa peau que je commence à connaître sur le bout des doigts, le ton étrangement grave et solennel qu’il prend pour parler des livres qui le passionnent. On se fréquente depuis quatre mois maintenant, par accident.

Et je flippe.

Putain, Leon. Putain de Soleil.

Au moment de partir, je retiens Numa sur le pas de la porte.

– Ruben?
– Tu veux être mon fiancé?

Il me fixe comme si j’étais un abruti. La porte me claque au nez, étouffant le «t’es con» qui me fait office d’au revoir.

VI. THE LOVERS
«ton corps est mon parc d’attraction
j’y fais glisser mes doigts et quelques glaçons
frissons, non ce n’sont pas les glaçons
je suis ton école, tu es ma récréation»


Avril 2019. Je me réveille, le ciel par la fenêtre est sombre et gris.
Sa chevelure déversée sur l'oreiller. Son parfum. Ses lèvres que je meurs d'envie d'embrasser encore, et encore, et encore, jusqu'à ce qu'il s'agace de mon avidité, me repousse en fronçant les sourcils. Bientôt il se réveillera, je pourrais me lever pour lui préparer son lait au miel mais je suis trop bien dans sa chaleur, dans sa contemplation.

– Numa?

Il grogne, resserre la couette autour de lui.

– Numa. Numa, réveille-toi. C'est important.

Ses yeux s'entr'ouvrent, brillants de sommeil. Quand ces yeux-là se posent sur moi, je meurs toujours un petit peu.

– Quoi?… Qu'est-ce qu'il y a?
– Je t'aime.

Long soupir, il se retourne, son dos a gardé les marques du drap, de mes ongles. La pluie tambourine sur les vitres.

En rentrant du taff ce soir-là je tombe sur lui qui mate un dessin animé. Je jette un œil par-dessus son épaule en dénouant ma cravate, les images défilent sur l’écran de l’ordinateur, les formes sont arrondies, les couleurs vives, il y a…

– … Un chien-citrouille?
– … C’est la plus belle chose qu'il m'est été donné de voir.
– C'est vrai qu'il est cute. Et si je t'appelais Pumpkin, moi aussi? Ma petite citrouille d'amour….
– Si tu fais ça, je t'étrangle de mes propres mains.

Je ne l'appelle plus autrement.

Quelques semaines après, la peluche que je lui ai commandée arrive par la poste, juste à temps pour son anniversaire. Il la câline si souvent que j'en serai presque jaloux.

Ok, je suis carrément jaloux.

XIIII. TEMPERANCE
«‘cause i can’t help
turning my love into pain»


Octobre 2019. Certaines personnes sont des bâtons. Certaines personnes sont des deniers. Moi, je suis une épée; Numa est une coupe. Il se remplit, petit à petit. Et parfois, il déborde.

J’évite de justesse un pot à crayons, il éclate contre la porte, les morceaux de céramique et les stylos et les porte-mines rebondissent par terre. Grimace. J’aimais bien ce pot.

– Ok, ça suffit maintenant.

Qu’il saccage mon appart, passe encore, mais là c’est mes couilles qu’il est en train de briser. Je lui choppe les poignets, il tire, rue, feule et crache, son genou me cueille à l’estomac, je lui envoie une main dans la gueule, sa tête heurte le mur, fort, je me plaque contre lui pour l’empêcher de bouger.

– J’ai dit ça suffit, Numa.

Sale gosse.

Il faiblit, tressaille, vagit. Ses crises durent rarement plus d’un quart d’heure, la rage l’épuise. Je l’aide à s’asseoir – s’effondrer – dans un fauteuil, passe par la salle de bain lui remplir un verre d’eau. C’est en relevant la tête, en croisant mon regard dans la glace, que je réalise l’état dans lequel je suis. Le sang qui coule de mon nez goutte sur mon polo déchiré, des bleus énormes marquent mes avant-bras, dressés entre moi et sa furie.

Numa comprend pas pourquoi je le fuis pas, pourquoi je joue les chasseurs d’orage, à vouloir m’approcher le plus près possible de la tornade. Je lui dis que c’est pour le surveiller, faire gaffe à ce qu’il se blesse pas dans sa colère. Et c’est vrai, mais c’est pas toute la vérité.

Quand il me frappe, il reconnaît ma présence.
Quand il me frappe, il me porte de l’attention.
Quand tu me frappes, Numa, je me sens enfin exister à tes yeux.

XIII. DEATH
«…»

Décembre 2019. Le téléphone sonne. Sa voix me glace le sang.
Leon est mort.

Des couloirs d'hôpital à n'en plus finir, trop violemment éclairés. Numa prostré sur une chaise, diminué, rapetissé par le chagrin: l'ombre de lui-même.

– Je suis là, Pumpkin. Je suis là.

Ça a été la première et la dernière fois qu’il m’a dit «je t’aime», et c’était à la mort de son frère.

Dans la même semaine, on célèbre nos fiançailles et son enterrement.

XVII. THE STAR
«there’s nothin’, no nothin’, nothin’ but you
my perfect rock bottom
my beautiful trauma
my love, my love, my drug, oh»


Juin 2020. Assis sur le bord de lit, je m’habille en silence. Le réveil dans le miroir indique 0Ɛ:მ0, c’est pas une heure pour se lever putain, je dois me faire violence pour pas retourner me perdre contre lui. Ah, ces étudiants qui branlent rien, alors que ce matin je dois me taper une réunion interminable avec le conseil d’administration du musée… Faudrait qu’on les expose à côté des fossiles, les visiteurs y verraient que du feu.
La chemise que je passe m’arrache une grimace quand elle frotte les griffures dans mon dos. Et beh, Pumpkin, t’y es pas allé de main morte.

Ma peau, c’est son jardin. Il la laboure de ses ongles, les ecchymoses fleurissent sous ses coups.
Ma peau, c’est son ciel. Ses morsures affolées y laissent des demi-lunes.
Mais cette petite hermine enragée est bien dressée. Je lui ai appris à ne marquer que les parties de mon corps qu’un costume cache. Des clavicules aux poignets, des poignets aux chevilles. Sur un mec de ma taille, ça lui laisse un joli terrain de jeu.

Je peux passer des heures à le regarder dormir. J’observe sa respiration tranquille, ses longues mains blanches qui parfois se crispent avec violence (c’est parce qu’il cauchemarde, alors je murmure son nom dans le creux de son oreille et il se calme, ses poings s’ouvrent comme des belles de nuit), son visage serein. Et je pense à ce qui est, et à ce qui aurai pu être si il était aussi apaisé que quand il s’abandonne – au sommeil, à ma faim.

Il remue, marmonne quelque chose d’incompréhensible. Numa n’est bavard qu’endormi.

Cravate. Gilet. Veston. Pochette. Pantalon. Chaussures. Je ferme la porte de chez lui le plus doucement possible.

Personne n’imagine que sous mon costume trois pièces je porte la cartographie de son amour et de sa rage. Je suis devenu l’atlas de Numa. Peut-être qu’en examinant plus longtemps les éraflures, les lacs violets et verts et jaunes, le pointillé de ses canines, peut-être qu’en déchiffrant ce langage qu’il imprime en moi avec l’énergie du désespoir, je finirai par le comprendre.

VIII. JUSTICE
XX. JUDGEMENT

THE FOOL

«and i cannot win
against a heart of stone
i’m kissing statues again
there’s no response at all»


Décembre 2020.

C’est le soir du premier anniversaire de nos fiançailles, à Numa et moi.

Mais il n’y a que moi.

Il ne retourne pas mes messages.
Il ne retourne pas mes appels.
Je ne sais pas où il est.
Qu’est-ce qu’il fout, putain.

Ça fait une heure que je m’agace au téléphone, à fixer la rue par la fenêtre et bordel, j’ai pris un jour de congé pour l’occasion, j’ai préparé le repas, la pièce est remplie de putain de roses rouges comme si on était dans un putain de sitcom et il n’est pas là et je sais – oh je sais déjà parce que c’est toujours comme ça que quand il va finir par ramener son cul et que je vais gueuler il va juste me regarder, imperturbable, hausser les épaules, imperturbable, chasser une mèche de ses cheveux, imperturbable, parce qu’il n’y a que moi pour me mettre dans des états pareils, monsieur est au-dessus de tout ça, monsieur est parfait, parfaite petite putain de poupée de porcelaine qui n’en a rien à faire de moi, je suis juste une distraction pour sa Majesté, un gentil toutou obéissant qui se flinguerait pour une caresse qui ne soit pas quémandée, un regard qui ne soit pas exaspéré, un sourire qui ne paraisse pas forcé, mais qu’il aille se faire foutre,

– Ruben? Numa n’est pas encore là?

n o n .

Elle sursaute quand j’attrape son bras, que je la tire vers moi, contre moi, son air éperdu qui ne comprend pas, qui comprend trop bien.

Je l’embrasse et elle se laisse faire; pire, elle me rend mon baiser. Oh Madison, cruelle Madison, toi aussi tu crèves de solitude, viens Madison, soyons seuls à deux, épuisons notre amertume, viens Madison, ouvre ta blouse, ôte ton soutien-gorge, baisse ta jupe Madison, commettons l’irréparable, on verra bien si ton frère adoré est capable d’émotions, on verra bien jusqu’où je dois aller pour le faire réagir, pour obtenir de lui ne serait-ce qu’une miette d’intérêt, moi son fucking fiancé, tu trembles Madison, tu trembles?

Soyons iconoclastes. Détruisons les idoles. Détruisons les images. Détruisons tout autour de nous, Madison.

La clef tourne dans la serrure. La porte s'ouvre sur lui. Sur nous, nus.

C'est la dernière fois que je le vois.

XVIII. THE MOON
«if i knew it all then
would i do it again?
would i do it again?»


Février 2021. Madison reçoit vingt-huit coups de couteau d'un inconnu au détour d'une rue. Contre toute attente elle survit, le rétablissement est spectaculaire, on parle d'un miracle.

Je ne vais pas lui rendre visite à l'hôpital.

Numa ne me répond toujours pas.

XVI. THE TOWER
«je déteste ma vie
c’est long, ma vie sans toi
je sais trop que ma place
est dans tes bras»


Au trentième étage, j’ai la ville à mes pieds.

J’ai arrêté de compter combien de fois je me suis jeté de ces baies vitrées. La résistance de mon corps à l’air, le vent qui fouette mon visage, l’appel du vide. L’impact. Extinction des feux. Rideau.

Ding!

Rougeoiement jumeau de ma cigarette dans le double vitrage.

Dix mois.
Dis-mois.
Où tu es.
Ce que tu fais.
Comment tu vas.

Le lit est défait, le bureau couvert de paperasse, le café dégueulasse, les rideaux puent la clope froide.

Life goes on, I guess. C’te vaste blague.

Quelle heure est-il?

Ding!

Cent fois, mille fois j’ai marché vers la rue commerçante de l’Octant, vers la librairie. Et puis le souvenir de ton visage, cette arme de destruction massive.

Brûlure. Nom féminin.

«Tu as pris un coup de vieux.» Ouais, ta gueule.

Ding!

Est-ce que j’avais des acouphènes avant… avant… avant?…

Ding!

Désolé maman. «Le boulot me fatigue.»

Ding!

fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck fuck








Ding!








Ton numéro s’affiche.

Je tombe.

C’est un message de toi.

Du trentième étage.

Pour la première fois depuis dix mois.

Je regarde le ciel me filer entre les doigts.

J’ai le cœur au bord des lèvres.

Le trottoir humide de pluie et de phares de voiture.

Mes mains tremblent tellement que j’arrive pas à déverrouiller mon téléphone putain putain putain

Octobre 2021.

«Quitte la ville dès que tu le pourras. Désolé de ne pas avoir répondu avant.»

X. WHEEL OF FORTUNE


— Autoheart, I Know That He Loves Me
Les étoiles, ça vous parle?
Je veux les décrocher du ciel pour les mettre à son cou.

Croyez-vous au destin?
Je crois en moi. On va être sincère deux minutes, hein: le «destin» c'est une invention que les gens utilisent pour se chercher des excuses, justifier leurs mauvaises décisions. «Ouin ouin, j'ai pas de chance, le destin s'acharne sur moi» – je sais pas, commence par te sortir les doigts du cul peut-être?

Une créature vous guette;
que faites-vous ?

Je lui gueule dessus; elle fait quoi?

Êtes-vous redevable?
Uniquement envers lui et moi.
xude (troll/jval)Connaissance du forum : QC de @Kees Vanobbergen, @Benjamin Baldwin, @Margaret Carpender et @Ysé Lamouroux, non je ne veux pas en parler.
Pnj préféré : La table de jvet de Fubuki.
Emote préféré : IIII. THE EMPEROR 3929685825

AurificationPuissance60%Maîtrise20%Endurance95%Le rêve des alchimistes c'était la chrysopée, la transformation de la matière en or pur. C'est exactement le miracle qui s'accomplit sous mes doigts. Pour le moment, j'échappe au sort de Midas, y a que mes mains qui ont ce pouvoir. Ça se déclenche un peu n'importe quand, mais j'ai remarqué que plus je veux quelque chose, plus vite la métamorphose a lieu.

J'obtiens toujours ce que je désire.
I. THE MAGICIAN
14 novembre 2021. Ce sentiment qui m'envahit tout à coup, cette certitude presque douloureuse: on m'appelle, je dois absolument partir, rejoindre ██ ██████████. Ça ne me laisse même pas le temps de réfléchir, c'est l'instinct qui parle, l'instinct de la meute, l'instinct de la chasse.
J'arrive sur place, je toque, un type m'ouvre, l'air fatigué, soucieux, méfiant. On se comprend du premier coup d'œil, il me laisse entrer. Là, dans cette maison, m'attend ███████.
Ses cheveux blonds brillent comme l'or d'une icône byzantine.
Milan Winter-Greaves
Milan Winter-Greaves
Messages : 131
Inscription : 13/06/2021
Faceclaim : kakashi hatake
IIII. THE EMPEROR Bccac66102e125d94e67251bfd10aa38
https://www.pinterest.ca/SilverMoon_Dust/oc-aes-milan/https://adieu.forumactif.com/t191-in-ruins-milan
Cercle 4

IIII. THE EMPEROR Empty Re: IIII. THE EMPEROR

Sam 13 Nov - 0:34
IIII. THE EMPEROR 1268039092

(avant que tu te fasse valider espèce de ninja)
(j'a pas fini de lire mais il a l'air magnifiquement détestable)
Charlotte Wheeler
Charlotte Wheeler
Messages : 141
Inscription : 28/06/2021
Faceclaim : Emi Fukukado (MHA)
IIII. THE EMPEROR Tenor
https://adieu.forumactif.com/t268-charlotte-pancakes-for-dinner
Cercle 1

IIII. THE EMPEROR Empty Re: IIII. THE EMPEROR

Sam 13 Nov - 0:37
Son caractère, son anecdote, son histoire, tout me rend émotion ++ IIII. THE EMPEROR 1828849175 Juste je l'aime trop ?
Je suis vraiment très très fan de lui, de toi aussi ( IIII. THE EMPEROR 2016437217 ). J'ai hâte de le voir INRP. Et j'ai hâte de le voir avec Numa là je .... woah..
Evidemment, re-bienvenue à la maison le Jval le plus bg de Polaris IIII. THE EMPEROR 151711488IIII. THE EMPEROR 151711488
Numa Celestial
Numa Celestial
Messages : 119
Inscription : 01/10/2021
Faceclaim : Kirschtaria Wodime (Fate/Grand Order)
IIII. THE EMPEROR 8eb167c9dd8e31050ffd7e858d649baa
https://www.pinterest.fr/hyliarpg/oc-numa/https://adieu.forumactif.com/t401-and-there-was-no-one-left#3491https://open.spotify.com/playlist/58NSx0vsLgZA0kPMCIL7i6?si=3bfcda0c7d2c4192
Cercle 5

IIII. THE EMPEROR Empty Re: IIII. THE EMPEROR

Sam 13 Nov - 0:44
ValidationBien joué !
BravoHonnêtement, je ne sais pas quoi te dire. Déjà, ça me troue le cul de t'inonder de petits mots doux avec ce compte mais bon, j'imagine que tu mérites que je ne switche pas.
La barre avec Ysé était haute, elle était sincèrement haute, et je ne suis pas du tout impartial j'en ai parfaitement conscience mais ... mec ? Tu viens de l'éclater sans aucune forme de procès en fait ? Je comprends pourquoi Noé t'as dis ça, et je partage son avis.
Je suis sincèrement bluffé par tout ce que j'ai pu lire de Ruben, mais en avoir un condensé là, ça me. Ouais. Je sais même plus, j'ai plus les mots.

J'aime sa façon d'être aussi imparfait mais si humain, si réaliste dans tout son ensemble, si américain, putain je le déteste. Mais qu'est-ce que j'aime le détester, finalement. Et encore, je n'arrive même pas à le détester, qu'est-ce que tu veux que je fasse, il n'y est pour rien le pauvre, il est juste vraiment buté, trop pour sa propre santé. Je sais d'avance qu'il va s'attirer les pires ennuis parce que monsieur ne veut pas écouter et s'en aller. En même temps, est-ce que c'était pas juste un appel à l'aide ? Sûrement.

En vrai, je crois que je pourrais commenter ta fiche toute la nuit, et toute la journée qui suit. Chaque détail, chaque petit tic de langage, chaque anecdote, tout. Tout est parfait. Et je ne pourrais pas le résumé mieux que dire qu'il est parfait dans toute son imperfection.

Ai-je besoin d'ajouter que tu as cerné leur relation en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et que tu m'inspire énormément ? Et que je suis très heureux que tu te charges d'avoir à me subir ? Je pense que tout ça tu le sais déjà.

Je disais,
quel beau canasson dis donc.
(envie de mourir d'avoir dis ça ptdr)
Rebienvenue à la maison, tu commences à bien la connaître.

Quelques liens pour te guider

www . Se recenser (Obligatoire)
www . Fiche de liens (facultatif)
www . Rp avec un pnj (Lancer un rp avec une étoile)
www . Je veux rp ! (Annuaire des rps libres et autres)

Et surtout, n'oubliez pas de tenir votre profil à jour et de le remplir un maximum !
Niels Bjorntvedt
Niels Bjorntvedt
Messages : 225
Inscription : 07/08/2021
Faceclaim : Hubert von Vestra (Fire Emblem)
IIII. THE EMPEROR A969b172b6fc1c8132dae9bc9e06a352a212ab9e
https://www.pinterest.fr/Jean_Fanfan_Bruitages/oc-adieu-niels/https://adieu.forumactif.com/t355-chaos-theory-nielshttps://open.spotify.com/playlist/4zH567Pxko7fJWio6oYJ8F?si=c353aaca9c5c41b3&nd=1
Cercle 6

IIII. THE EMPEROR Empty Re: IIII. THE EMPEROR

Sam 13 Nov - 0:45
Eh bé putain.
Non c'est tout ce que j'ai à dire ?
Juste cette fiche est incroyable en fait ? IIII. THE EMPEROR 4139218104
gg
Re-bienvenue !! IIII. THE EMPEROR 151711488
Ruben DeMayo
Ruben DeMayo
Messages : 67
Inscription : 13/11/2021
Faceclaim : Gilgamesh (Fate/stay night)
IIII. THE EMPEROR Flrc
https://www.pinterest.fr/alex_xude/ruben-kissing-statues/https://adieu.forumactif.com/t598-iiii-the-emperorhttps://open.spotify.com/playlist/0oVQIBTBewhREVVxAiVsmQ?si=fed96543f3714181
Cercle 6

IIII. THE EMPEROR Empty Re: IIII. THE EMPEROR

Mar 23 Nov - 18:22
Fiche mise à jour suite à l'éveil de Ruben dans le Cercle 6.
Contenu sponsorisé

IIII. THE EMPEROR Empty Re: IIII. THE EMPEROR