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« Le tueur de ces affaires est un homme, de race blanche, qui a entre 25 et 35 ans. Il vit à Polaris depuis de nombreuses années et il y est très bien implanté. Pour ses voisins, ses amis et les gens avec qui il travaille, il est une personne qui n’a absolument rien de suspect. Il y a fort à parié que cet homme est serviable, calme, probablement du genre discret. Il semble toujours dans le contrôle des choses qui lui sont reliés et s’il prend part à la vie des autres, en les aidant ou dépannant, il doit être également plutôt dans le contrôle et l’assurance totale. On lui fait confiance parce qu’il semble savoir ce qu’il dit et fait, mais il est parfois dérangeant de le voir tout prendre en charge sans explication ou sans pouvoir donner son avis.
Ses crimes ne révèlent aucune préférence dans le choix de ses victimes. Il a abattu autant des hommes que des femmes, des vieux que des jeunes. Nous pensons qu’il n’y a aucun caractère sexuel dans ce qu’il commet et si cela est le cas, il pourrait fortement que cette personne n’est pas sexuelle actif dans sa propre vie. De ce fait, c’est un célibataire endurci, avec peu d’accroche familiale. C’est un tueur solitaire, fortement organisé. Il sélectionne ses victimes et ensuite il les observe pour frapper au moment le plus opportun. Il a une nette préférence pour la proximité qu’offre une arme blanche ou un pistolet de poing, soit pour voir sa victime mourir, soit pour s’assurer que le travail est bien fait.
Nous en arrivons à sa psyché. Ce tueur est froid, organisé et sûr de lui, nous l’avons dit. Nous pensons qu’il se sent comme un tueur éthique : c’est-à-dire qu’il abat pour abattre, sans jouer et sans causer de souffrance inutile. Ses meurtres sont rapides et ne laisse pas la place à la torture ou à la peur chez ses victimes. Il n’y a pas de blessures post-mortem. Il respecte ceux qu’il tue et achève son boulot rapidement. La seule de ses victimes qui a probablement survécu quelques minutes à la balle qui avait ricoché dans sa poitrine, a été retrouvée les bras croisés sur elle, les paupières abaissées et une fleur entre les doigts, un signe de repentance de la part du tueur. Il ne regrettait pas d’avoir tué, mais d’avoir échoué à l’abattre sur le coup.
Notre homme a un gros problème d’empathie. Nous pensons qu’il s’agit d’un sociopathe, qui ne peut comprendre ce qu’il inflige à ses victimes, mais qui est conscient de ce qu’est la douleur. Il a probablement été gravement blessé et souffre encore aujourd’hui de cet accident. Pour n’éveiller aucun soupçon, il feint les émotions avec brios. »
Calme ¤ Un sourire doux ¤ Expert en bobo et médecine de base ¤ Croyant, une petite bible toujours sur sa table de chevet ¤ Perfectionniste ¤ Calcule souvent les coups et gains de ce qui se passe devant lui ¤ Adroit ¤ Maladroit avec les émotions ¤ Observateur, parfois même insistant dans son regard sur les autres ¤ Bizarre, sûrement ¤ Respectueux des autres ¤ Sommeil polyphasique, à la limite d’insomniaque ¤ Terrifié à l’intérieur ¤ Sur de lui à l’extérieur ¤ Une cicatrice invisible sur le crâne, dû à un passage à tabac et un traumatisme crânien ¤ Enorme cicatrice de la nuque à la hanche gauche dûe à une chute ¤ Ne ressent plus la douleur, ne comprend plus l’affective douloureuse chez les autres, a la sensation de ne plus être heureux, incapable de craindre pour sa vie ou celle des autres
Asymbolie à la douleur, depuis 10 ans.
Un médecin entre brusquement dans ta chambre, il te parle. Tu n’entends rien, le son grésille dans tes oreilles abîmées et bandées. Il s’avance et quand il pose la main sur ton bras qui saigne, tu réagis avec une violence effrayante. Tu le repousses si fort qu’il se cogne la tête au sol et tu bondis à la fenêtre, en sentant ta jambe craquer plus clairement. Des infirmiers rappliquent, on te parle. On te demande de te calmer. On t’assure que tout ira bien. C’est facile, ils n’auront pas à vivre avec ça
Tu balances ton poing dans le carreau de la fenêtre, avec une force qui est réputée chez tes patrons. Ta main traverse le verre, des éclats volent, le sang gicle, et tu arraches un morceau en l’empoignant brutalement. Tu te retournes face à ceux qui veulent t’arrêter. Ils se figent tous, parce que ta main pisse le sang et que tu amènes le tranchant à toi. À leurs yeux, mon vieux, tu passes pour un cinglé suicidaire, mais quand tu appuies la lame improvisée tout le long de ton avant-bras, c’est de la curiosité qui emplit ton regard. Ca et du refus.
Le sang coule.
Ta peau cède sans difficulté.
Les gens hurlent.
Tu n’émets pas un bruit.
Tu n’as pas mal...
En perdant la douleur, plus rien ne te raccroche à la vie.
« Je t’écoute, mon fils. Dis-moi ce qui te tourmente. Offre la vérité à notre Sauveur, sans crainte, il t’écoutera.
-Mon père… Ta voix est basse. Mon père, j’ai pêché. »
Tu es né sans rien, pas même un toit pour te protéger ou un sein pour te nourrir. L’homme qui t’a récupéré était un fervent croyant, catholique pratiquant de manière assidue. C’est dans l’amour et les préceptes de Dieu que tu as été élevé. Sur ça, tu sais que le Seigneur ne pourra jamais rien avoir à redire. Alors quoi ?
« Je t’écoute. Répond le prêtre.
-Je… Je ne suis pas un bon chrétien. Mon Père, j’ai pêché… L’argent qui passe entre mes mains n’est pas propre, il est entaché des larmes et du sang de ceux qui l’avaient gagné à la sueur de leur front. Je dois l’accepté pour vivre, Dieu ne voudrait pas que je meurs dans la rue, n’est-ce pas ? Il est assez bon pour ne pas vouloir que je revienne là où j’ai démarré non ?
« Mon Père, j’ai pêché. J’ai tué. Je ne parle pas d’animaux, mais d’homme. J’ai tué ceux qui devaient cesser de vivre pour apaiser les peines et les souffrances de ceux pour qui je travaille. À chaque fois que mon arme s’est abattue sur ces pauvres gens, j’ai su que je n’avais pas le choix, et j’ai fait en sorte de guider leur âme vers le paradis. J’ai tué, mon père, mais je ne les ai pas fait souffrir. Je ne les fais jamais souffrir. Je le fais quand ils sont seuls et que personne ne gardera le souvenir de mon geste pour les hanter. Je me dévoue à leur mort, je fais ça bien, je prends soin d’eux.
« Mon Père, j’ai pêché, parce que je ne peux qu’obéir aux ordres que l’on me donne. Mon père d’adoption m’a enseigné que les ordres de Dieu peuvent s’appliquer au monde moderne, qu’en aimant ceux que je tue, je ne trahis pas la parole de Dieu, pourtant… J’ai pêché parce que je doute. Parfois, je doute dans les enseignements que l’on m’a inculte, je doute en Dieu, je doute de Son Amour.
« Mon Père, j’ai pêché. Je sais que le Seigneur m’a déjà puni, pour ne pas avoir confessé mes péchés devant lui, mais parfois je lui en veux de ce qu’il m’a fait. Je suis en colère contre Dieu, je me parjure par colère. C’est tout ce qu’il me reste, puisque je ne ressens plus le reste. On m’a dit que Dieu m’aimait, puisqu’il m’a retiré ma douleur, mais c’est faux. Dieu me déteste, il m’a puni. Je ne comprends plus le goût du bonheur parce que la douleur est là pour le sublimer. Je ne suis même plus capable de comprendre la douleur des autres. Je suis un animal… non, je suis une anomalie. Dieu m’a tué, et je lui en veux.
« Mon Père, je pêcherai encore. Je ne peux cesser d’être ce que je suis, je n’ai plus de valeur qu’à être l’arme qu’ils ont créé. Je sais ce que je suis et ce que je serai toujours, et j’ai si peur. Je pêche à chaque fois que je supplie Dieu de me pardonner et de me protéger, mais je ne suis qu’un homme… Si je suis à Son image, Dieu est-il un être aussi imperfectible que moi ? Pourra-t-il comprendre que je ne peux rien faire ? Me pardonnera-t-il mes ténèbres ?
« Mon Père… je ne peux pas vous dire tout cela, et je suis désolé, parce que je commet le péché de mensonge en vôtre présence, vous représentant de Dieu. Oh, je vous envie tant d’être ce que vous êtes, de vivre en harmonie avec Lui, sans avoir à payer pour votre propre vie. Parfois, j’espère qu’Il me rappelera bientôt, très vite, à Lui, et je sais que cela n’est qu’un pêché de plus. Je suis le pire de ses fidèles.
-Mon fils, je vous écoute. La voix du prêtre te fait frissoner, rouvrir les yeux.
-... »
Il n’y a pas un son, rien, jusqu’à ce que tu te mettes à débité des imbécilités. Celles que tu entends les autres fidèles raconter, en les jugeant pour leur vie si simple, si agréable. Tu es le pêcheur ultime, tu n’as rien compris à cette religion, mais tu te raccroches à elle pour ne pas sombrer dans la folie. Tu mens. Tu critiques. Tu envies. Tu en demandes trop. Tu désespères d’avoir le regard du Très-Haut sur toi. Quel blasphème !
« Je te pardonne, mon fils. Puisse la voix du Seigneur te guider désormais sur un meilleur chemin. Garde ta foi et cultive ton Amour de ton prochain. Va en paix, maintenant. »
Tu as eu ce que tu es venu chercher ici. Tu sors du confessionnal, remercie la prêtre et tu quittes l’église sans un sourire. Tu n’es pas heureux, mais au moins, tu es purifié.
Compagnes silencieuses des nuits de traque et d’insomnie. Tu en as fait des anges qui prient à tes pieds pour ne pas que tu meurs dans ton sommeil.
Croyez-vous au destin ?
Tu crois à l’Apocalypse. Tout aura une fin, un jour.
Une créature vous guette;
Que faites-vous ?
Tu l’ignores au mieux, tu tues au besoin.
Êtes-vous redevable ?
Tu as une dette que tu payes, mais tu ne te sens pas redevable.
Pnj préféré : Danaé……..
Emote préféré :
- Asymbolie à la douleur, qu'est-ce que c'est:
- L’asymbolie à la douleur ou analgognosie est une perte de la sensation de douleur comme étant désagréable. Cela signifie que la personne atteinte est capable de discerner les sensations de touché, pincement, piquer, effleurer, mais est incapable de ressentir la douleur qui s’y associe quand elle se blesse. Si à première vue cela semble plutôt utile, deux problèmes apparaissent très rapidement suite à ce dysfonctionnement :
La personne n’est plus capable d’avoir de réflexe de douleur et même de se rendre compte de ses propres blessures. Elle peut se blesser, tomber malade, se cogner, s’ouvrir sans que son cerveau ne soit alerté du problème. Cela peut causer de graves blessures, voir la mort, si le souci n’est pas visiblement physiquement par le malade.
La perte de l’affect douloureux a une grosse tendance à amoindrir voir complètement faire disparaître l’importance des sensations positives, ainsi que de la reconnaissance des émotions chez les autres. Comment être heureux d’éviter une blessure quand la blessure elle-même ne vous inquiète plus du tout ? De même, difficile d’accepter et de reconnaitre l’importance de la douleur d’un tiers quand on ne sait même plus ce que douleur/souffrance signifie.
Ce genre de traumatisme est souvent dû à des traumas au niveau du cerveau (lobe parietal/insula la plupart du temps). Cela ne se soigne pas, et nécessite forcément d’apprendre à vivre avec.
Le cas d’Antares : L’analgognosie d’Antares est survenue il y a 10 ans, après qu’il a été battu à mort par des ennemis de la pègre à Sinine Island. Il est resté plusieurs jours dans le coma avec un gros traumatisme crânien et s’est réveillé en ayant perdu la totale notion de douleur, dans tout son corps. Depuis, du fait qu’il n’est pas du genre à faire attention à lui et de son boulot plutôt dangereux, il est obligé de se checker entièrement matin et soir pour éviter de rester avec des blessures non-soignées. Il doit vérifier chaque partie de son corps, prend sa température, vérifie sa langue et ses joues pour éviter les morsures. C’est littéralement un enfer.
Avec la perte de la douleur comme affect, il a peu à peu sombré dans une indifférence grandissante et a même perdu son appétit de vivre.
hehe re-bienvenue avec ce perso
Ouhlala, ce qui m'a l'air très fortement intriguant ce perso...
Re-bienvenue !
Re-bienvenue !
J'ai pris vraiment beaucoup de plaisir à lire la fiche d'Antares et je suis déjà fan de ce personnage !
Re-bienvenue à toi, amuses-toi bien avec lui
Re-bienvenue à toi, amuses-toi bien avec lui
Honnêtement ? J'ai adoré lire ta fiche, j'aime le soin que tu portes aux détails dans les moindres recoins de ta fiche, mais sans que ça devienne finalement chiant à lire. Non ! Loin de là. En fait tu justifie subtilement ce que tu cherches à faire, et ça rend Antares plus touchant qu'il ne devrait l'être. Pourquoi j'aime toujours ce genre de perso qui sont juste une putain de catastrophe sur pattes ? Ça me désespère omg. En tout cas, encore un cas de "j'ai hâte de voir ce qu'il va advenir de lui" parce que je sens que je ne serai pas déçu. Rebienvenue chez toi !
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